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CheyenneCink

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15 août 2007

CADEAUX...

CAPTEURS ET CHAMANE OFFERT POUR MES 50 ANS...

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CHAMANE

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11 août 2007

LES GRANDS CHEFS...

En 1909 .A l'arrière-plan,de gauche à droite,Harvey Whiteshield,Joe Hamilton,
et Robert H.Burns.Au premier rang,se trouvent:Wolf Robe,Little Hand,Yellow Bear
,White Eagle,et Mower.
Les Cheyennes ont été décrits comme un peuple fier et courageux.

         

GERONIMOGeronimo Apaches Chiricahua

1834-1909.Chef Apache Chiricahua Goyathlay,aussi appelé Géronimo son nom Indien signifie(celui qui baille)Appelé Géronimo par les
mexicains qui le redoutaient.

Geronimo est né en juin 1829 à No - Doyon Canyon (aujourd'hui Clifton), à l'ouest de l'actuel Nouveau Mexique, mais qui était encore territoire Mexicain.

Il était un Apache Bedonkohe (petit fils de Mahko) de naissance et un Net'na pendant sa jeunesse. Sa femme, Juh, son cousin Ishton et Asa Daklugie étaient membres de la bande Nednhi des Apaches Chiricahua. Son premier nom est Goyathlay - 'celui qui baille'.

Dès l'âge de 17 ans, il participe à des attaques contre les colons Mexicains et Américains au Nouveau Mexique ( qui ne sera cédé aux Etats -Unis par le Mexique qu'en 1848).

Plus tard, il aura une femme et construira un hogan dans une vallée dans laquelle le vieux chef Mangas Coloradas a conduit son peuple. Geronimo cultive le maÏs, le mil et les haricots. Puis il a deux fils et une fille. Il a l'habitude de se rendre dans un petit village mexicain pour y chercher des graines et tout ce dont il a besoin.

Un jour de 1858 il s'y rend pour y échanger des peaux contre de la marchandise. A son retour, il trouvera sa mère, sa femme et ses trois jeunes enfants massacrés par les soldats .

Des blanc anglophones avaient exterminé sa famille pour satisfaire purement et
simplement leurs instincts sanguinaires.Ce crime rendit -selon les propres termes de Géronimo- son coeur noir de haine à l'égard
des Visages pâles.

Il n'aura alors de cesse d'aller de village en village pour soulever les Apaches contre les blancs. Sa révolte se traduisit par une guerilla sans pitié. Ses actions le firent craindre par les Mexicains. Il se rend alors chez Cochise qui est de la me^me nation que lui: Chiricahua. Cochise approuve. Alors commencent les raids contre les blancs.
Pendant des décennies,il les combattit avec une sauvagerie irréductible.Il ne
connaissait ni pitié ni pardon.Ceux qui tombaient entre ses mains étaient
irrémédiablement voués à une mort atroce.

Le 30 septembre 1859, jour de la Saint-Jérôme, il vengea sa famille massacrée un an auparavant par les Mexicains (massacre de Kas-ki-yeh), en en tuant le plus grand nombre possible, ces derniers tentaient de se défendre en hurlant 'Santo Geronimo, Santo Geronimo!'. Il décide alors de changer son nom par celui de 'Geronimo'.

En Octobre 1860 aura lieu l'une des plus grandes batailles entre armée américaine et les Apaches, à Apache Pass, victoire indienne au cours de laquelle le chef Mangas Coloradas sera sérieusement blessé mais survivra néanmoins, soigné par un médecin mexicain auprès duquel l'emmenera Géronimo. Les Apaches se rendent pourtant une première fois, suivant les conseils d'un trappeur qu'ils tiennent en estime qui leur a rapporté qu'ils seraient traités en guerriers et pourraient vivre en paix.

En 1876, tous les Apaches du Rio Grande furent transférés de force dans la réserve de San Carlos, une terre aride en est Arizona. Geronimo parvint à s'enfuir plusieurs fois de cette réserve, mais se rendit à chaque fois. En 1876, Geronimo se réfugia au Mexique. 5.000 soldats, un quart de l'Armée, 500 éclaireurs et pas loin de 3.000 soldats Mexicains se lancèrent à la recherche de Geronimo et sa bande.

En mai 1882, Geronimo est retrouvé par des éclaireurs Apaches au service du gouvernement américain, il accepta de se rendre et retourne avec son peuple dans la réserve. Après un an de travail de ferme, l'arrestation brutale du guerrier Apache Ka-ya-ten-nae, décide Geronimo à fuire de nouveau le 17 mai 1885, avec, cette fois, 35 guerriers et 109 femmes, enfants et bébés. En mars 1886, des Apaches à la solde du Général Crook les forcèrent à se rendre. Geronimo s'échappe plutôt que de signer un traité envoyant sa tribu en Floride. Il est poursuivi jusqu'au Mexique par les hommes du Général Nelson Miles et contraint de se rendre le 4 septembre 1886 avec une quarantaine d'autres Apaches, à Skeleton Canyon près de la frontière de l'Arizona et du Nouveau Mexique.

Geronimo

Geronimo et 450 Apaches femmes et enfants furent envoyés en Floride en détention dans les Forts Marion et Pickens. En 1894, ils furent transférés à Fort Sill, en Oklahoma. Geronimo devint alors un rancher. En 1904 on le voit à Saint Louis à la 'Louisiana Purchase Exposition' où il vend des souvenirs; en 1905 il participa à la parade d'inauguration de Théodore Roosevelt à Washington.

Sa reddition en 1886 fut la dernière action Indienne de guérilla significative aux Etats-Unis. à la fin son groupe était composé de 16 guerriers, 12 femmes et 6 enfants.

Geronimo Meets with General Crook.jpg

La plus part des Apaches Chiricahuas furent envoyés de Fort Marion en Floride dans des barraquements au Mont Vermon en Alabama où un quart mourut de tuberculose et autres maladies.

Geronimo mourut prisonnier de guerre, sans avoir jamais pu rentrer chez lui, le 17 Février 1909 à Fort Sill en Oklahoma où il est enterré au cimetière Apache.

Geronimo
' Je suis né dans les prairies, là où les vents soufflent librement et où rien n'arrête la lumière du soleil. Je suis né là où il n'y a pas de barrières…'

' J'ai été chauffé par le soleil, bercé par les vents et abrité par les arbres, comme tous les bébés Indiens…'

' Quand j'étais enfant ma mère m'a enseigné à me mettre à genoux et prier Dieu pour la force, la santé, la sagesse et la protection....'

' Il y a un Dieu qui nous regarde. Nous sommes tous des enfants de Dieu. Le soleil, l'obscurité, les vents écoutent ce que nous avons à dire…'

' Je vivais paisiblement quand les gens ont commencé à parler mal de moi…'

' Les soldats n'ont jamais expliqué au gouvernement le tort qui a été fait aux Indiens, mais ont rapporté leurs méfaits… '

' Autrefois j'allais comme le vent. Maintenant je me rends, c'est tout… '

' Nous sommes en train de disparaître de la surface de la terre, mais je continue à croire qu'il doit y avoir une bonne raison pour que Yoséné (Dieu) nous ait crées. Il a donné vie à toute une variété d'espèces d'hommes. Ainsi pour chaque espèce créée, Il désigna un pays particulier. Lorsque Yoséné créa les Apaches, Il leur donna un pays qui se situe à l'ouest. Pour nourriture Il leur remit des graines, des fruits et du gibier. Afin de soigner les différentes maladies, Il fit croître des plantes médicinales. Puis Il leur enseigna où trouver ces plantes et comment les préparer. Il leur accorda un climat doux et tout ce dont ils avaient besoin pour se vêtir et s'abriter... Cela eut lieu au tout début de la création : car Yoséné créa simultanément le peuple Apache et son pays. Et quand viendra le jour où les Apaches seront séparés de leur terre, ils tomberont malades et mourront. Combien de temps s'écoulera-t-il avant que l'on dise qu'il n'y a plus d'Apaches ? '



COCHISE- Shi-ka-she 1812-1874
Chef Apache (Chiricahua)

Selon certaines personnes, cette photo représente Cochise en compagnie de deux enfants, mais la plupart des historiens maintiennent qu'il n'existe aucune photo connue du célèbre chef Apache.

Cochise fut le chef du groupe Chokonen de la tribu Apache Chiricahua qui mène alors une existence semi-nomade entre les territoires de l'actuel Arizona et du Nouveau Mexique. Devenu Chef Chiricahua il ne fut pas, dès le début, hostile aux blancs.

Cochise a été l'un des plus grands chefs indiens de l'Ouest. Tout indique qu'il aurait vu le jour vers 1810 sur le territoire Apache. À l'exception de Red Cloud, le grand Chef Lakota, Cochise a été l'Indien le plus populaire et aussi le plus redoutable de l'Ouest. Il a mené une guerre sans merci contre le Mexique et les États-Unis, mais ses sanglants affrontements ont aussi coûté la vie à plusieurs de ses guerriers.
Les relations entre Blancs et Indiens sont plutôt bonnes, jusqu'au jour où, dans une ferme proche du relais, un garçon blanc fait une fugue. Immédiatement, on accuse les Chiricahuas de l'avoir enlevé. Cochise est convoqué : il n'est au courant de rien, mais un lieutenant Bascom l'accuse. Cochise nie. Bascom insiste et veut le faire arrêter : d'un coup de couteau, Cochise fend la toile de la tente et s'en va, malgré une blessure au genou infligée par un coup de baïonnette. Injustice contre injustice, les attaques des Chokonens sur les diligences de l'Overland vont faire une centaine de morts en quelques mois.

En 1861, Cochise et quelques-uns des siens se rendent chez les soldats pour se disculper d'un enlèvement d'enfant dont on les accuse. (Plus tard, on apprit qu'une autre bande d'Indiens l'avait capturé). Le lieutenant George Bascom accusa très vite Cochise et voulut l'arrêter, malgré les dires de Cochise sur son innocence. De ce fait, ce dernier s'échappa avec sa femme mais le lieutenant fit pendre les indiens qui l'avaient accompagné. Dès lors, Cochise rejoint Mangas Coloradas pour combattre les blancs.

Après plusieurs semaines de combat, deux compagnies de dragon conduisirent les Apaches qui restaient au Mexique, où ils les massacrèrent. Bascom fit pendre tous les otages masculins, dont le frère de Cochise. En représailles, les Apaches tuèrent près de 150 blancs et mexicains sur une période de deux mois. Vers la fin de 1861, les soldats quittèrent la région de Chiricahua, pour partir à la guerre de Sécession à l'Est. Bascom mourut plus tard au cours d'une bataille, fauché par un boulet de canon.

Pendant près de dix années, ses raids violents, savamment conçus et exécutés, contre les fermiers, les mines, les diligences et les soldats américains, le font entrer dans la légende de la résistance indienne.

En 1865, la guerre de Sécession étant terminée, de nouvelles forces militaires sont envoyées dans l'Ouest pour en finir avec la guérilla Apache. La troupe de Cochise, très mobile, se réfugiant dans les collines entre deux raids parvient à tenir l'armée en échec jusqu'en 1871.

Au matin du 30 avril 1871, 150 mercenaires Anglais, Mexicains et Indiens Papago attaquèrent un camp Indien endormi, où ils massacrèrent une centaine d'innocents, des femmes et des enfants pour la plupart. Les survivants furent placés en esclavage.

Le président américain, Ulysse S. Grant, fut indigné par cet épisode, et envoya une commission de paix en Arizona, conduite par le général Oliver Howard et Vincent Coyler. Howard arrangea également une rencontre avec Cochise à l'automne, grâce à l'intervention de Thomas Jeffords.

Cochise était amer, mais réalisait qu'il menait un combat perdu d'avance. Après onze jours de négociation, le général accorda à Cochise une réserve sur les terres Chiricahua, avec Jeffords en tant qu'agent. En contrepartie, Cochise tint parole, son peuple vécut paisiblement jusqu'à sa mort en 1874. A partir de cette date, le gouvernement brisa le traité signé par Cochise et déplaça sa tribu de leurs montagnes vertes vers le désert aride de l'Arizona.

Le plus jeune fils de Cochise, Naiche, et Geronimo s'enfuirent avec la tribu et se cachèrent dans les montagnes de Chiricahua. Ils réussirent à rester libres pendant dix ans, ne se rendant finalement qu'en 1886.

NAICHE-(Hijo de COCHISE) CHIRICAHUA APACHE. Naiché

cochise avait deux fils qui se nommaient effectivement Naiché et non pas Natchez qui lui était un autre chef Apache et son second fils était Taza .

taza fils cochise.

Taza fils cochise.

                

DULL KNIFE 1810-1883
Chef Cheyenne du Nord

Il fut l'allié de Red Cloud contre Custer

Chef des Cheyennes du Nord.Allié aux Sioux Tetons et aux Arapahos,il avait largement contribué avec ses guerriers à la victoire des Indiens sur le 7e régiment de cavalerie des USA à la Little Big Horn River le 25 juin 1876.
Le 25 novembre de cette même année, le village de Dull Knife fut brûlé par les trouprs du colonel Mackenzie et les quelque 500 chevaux des Indiens furent abattus.

Honnête et simple malgré ses exploits, il sut mériter la confiance et la reconnaissance de son peuple.

Dull Knife est né dans le montana vers 1810. Enfant il était réputé pour être très débrouillard et se sortir de toutes sortes de situations. Par exemple, alors qu'il était âgé de neuf ans, un troupeau de bisons passa dans le camp installé près d'un rivière. Il se réfugia dans l'abri abandonné d'un castor qui dépassait le niveau de l'eau et y attendit la fin du passage des bisons.

Il était d'usage que, lors des déplacements de la tribu, les anciens marchent au-devant pour repérer l'endroit où faire halte. Un jour, un grizzly sortit des fourrés pour les attaquer. Le jeune guerrier vint à la rescousse et se battit contre l'ours avec son couteau. Il combattit souvent armé de son couteau et réussit une fois à battre un ennemi porteur d'un bouclier fait du cuir épais d'un bison que la lame ne pouvait percer. Le cheyenne alors gagna le nom de 'Dull Knife'(littéralement 'Couteau Emoussé').

Dull Knife.

Le 10 mai 1868, il signa le traité de Fort Laramie.

Vers 1875, les américains commencèrent à enfermer les indiens dans les réserves, afin de s'emparer de leurs terres. Le gouvernement entama des négociations de paix, mais toujours avec l'appui militaire. Un petit nombre résista, et se déclara en guerre : le Chef Joseph des Nez-Percés, et le Chef Standing Bear des Poncas, attirèrent leur peuple aux Etats-Unis, et réussirent à obtenir des portions de terre où ils partirent s'installer. Dull Knife n'eut pas cette chance. Il fut considéré comme un homme dangereux par les autorités, et fut placé avec sa tribu sans son consentement sur des réserves indiennes. Quand il réalisa que son peuple était en train de mourir lamentablement, il s'enfuit avec l'accord de sa tribu vers leurs territoires du Nord.

Cheyenne Prisoners from Dull Knife

Cheyenne Prisoners from Dull Knife's Band, 1878

Bien que le trajet soit long et périlleux, il parvint à éviter les troupes militaires à sa poursuite, et à atteindre leur sol natal. Mais, du fait de la famine, quelques indiens trahirent Dull Knife, et livrèrent sa tribu aux soldats. Ils furent conduits à Fort Robinson, les hommes enfermés dans des cellules, les femmes et les enfants parqués dans le fort. Ce furent les femmes qui se révoltèrent les premières, et poussèrent les guerriers à tenter de s'enfuir. Elles leur amenèrent quelques armes, et participèrent à la tentative d'évasion. Tous les membres étaient prêts à donner leur vie plutôt que subir la mort lente de cet enfermement.

La tentative échoua, par manque d'armes, et tous se firent massacrer par les soldats en place.

dull_knife.



CRAZY HORSE- Tashunka Witko - (1842- 1877)
Chef Sioux des Hunkpatilas

Crazy Horse de son vivant était considéré par son peuple comme le Sauveur. Il était pourvu de toutes les qualités qui font les grands chefs : une grande force de caractère, un grand dévouement à la cause de son peuple et un courage incomparable.

Le futur Chef Sioux, Crazy Horse est né dans la région de Rapid Creek dans le Dakota vers 1842 selon certains, il serait né près de la colline nue dans le site sacré des 'Black Hills'. Enfant, il était plutôt doux et renfermé. Mais, plutard, il devint un redoutable guerrier. Jeune il nourrit une profonde haine à l'égard des Blancs. Ce sentiment lui avait été notamment inspiré par la découverte du campement dans lequel il vivait près de 'Ash Hollow' dans le Nebraska, complètement détruit par l'armée américaine, le 3 septembre 1855.

Dès son plus jeune âge, Crazy Horse fut un guerrier légendaire. Il vola un cheval aux Indiens Craw avant l'âge de 13 ans, et conduisit sa première guerre alors qu'il n'avait pas 20 ans. Les manifestations d'hostilité des Indiens à l'égard des Américains n'avaient jamais complètement cessé pendant la Guerre Civile mais, en 1864, le massacre de Sand Creek marqua le début d'une nouvelle période de conflit ouvert.

En 1865, Crazy Horse fut choisi par les siens pour être un des chefs de la tribu Oglalas. Peu après débuta la guerre menée par le chef Red Cloud (Nuage rouge). Red Cloud voulait stopper la progression des colons blancs qui arrivaient sans cesse plus nombreux sur la fameuse la piste Bozeman. Il y eu de nombreuses escarmouches avec les blancs. L'année suivante, l'armée américaine construisit 2 forts sur la piste Bozeman; Fort Phil Kearny et Fort C. E. Smith. Ces forts et leurs fameuses 'tuniques bleues'devaient offrir protection aux colons. Red Cloud harcelait les blancs qui s'aventuraient hors des forts lors d'embuscades souvent meurtrières.

Il joua un rôle clé dans la destruction de la brigade du capitaine W.J. Fetterman et de ses 80 hommes, le 21 décembre  1866 à Fort Phil Kearney, en attirant les soldats hors du Fort. Il participa au combat de Waggon-Box, le 21 août 1867.

Il était toujours le premier à mener l'attaque et le dernier à battre en retraite.

Il combattit avec les plus grands chefs Lakotas, tout d'abord aux cotés de Red Cloud puis aux cotés de Sitting Bull.

C'est vers 1872 qui Crazy Horse devint le chef de guerre des Oglalas. La date exacte n'est pas connue, mais He Dog raconte que c'était bien avant la fameuse bataille de Little Big Horn. En août 1872, Crazy Horse et Sitting Bull menèrent ensemble une attaque contre un groupe de 44 soldats qui escortaient une équipe de topographes de la Société des chemins de fer de la Northern Pacific. Crazy Horse chargea l'ennemi au mépris des balles qui sifflaient autour de lui, son cheval fut tué.

La légende dit que Crazy Horse pouvait galoper devant une rangée de soldats lui tirant dessus, il faisait trois passages sans qu'aucune balle ne l'atteigne puis il appelait ses guerriers et leur disait : 'Vous voyez, je ne suis pas blessé et ils ne m'ont pas abattu, alors nous allons charger'.

Pendant la décennie suivante, Crazy Horse ne cessa de lutter contre les Blancs et, lorsqu'il ne les combattait pas, il les évitait soigneusement. Au mois de juin 1876, Crazy Horse rejoint, comme beaucoup de Sioux et de Cheyennes, le campement du chef Sitting Bull. L'armée envoya trois colonnes armées pour forcer les indiens à regagner leur réserves.

Rosebud

Crazy Horse et 700 guerriers combattirent les troupes du Général Crook, composées pour beaucoup de tribus Crow, envoyées pour en finir avec eux. Les forces du Général Crook furent mises en déroute. Le 17 juin, Crazy Horse, à la tête de ses guerriers, bat et repousse les troupes du général Crook près de la Rosebud River.

Little Big Horn

Puis il rejoint Sitting Bull et le 25 juin, leur force conjointe remporte la célèbre bataille de Little Bighorn sur le 7ème régiment de Cavalerie du Général Custer qui trouva la mort le 25 juin 1876 lors de l'attaque du camp de Crazy Horse. L'année suivante fut désastreuse pour les indiens.

L'armée, désireuse de venger Custer, ne cessa de les pourchasser. Les soldats étaient supérieurs en nombres et en armes et ne laissèrent aucun répit aux Sioux et aux Cheyennes, forçant ainsi le chef Sitting Bull à se réfugier avec ses Hunkpapas au Canada. Dans cette traque, l'armée utilisa même l'artillerie pour venir à bout des indiens.

crazy horse.2

Au printemps 1877, à bout de force, les Sioux de Crazy Horse durent se rendre. Finalement, avec la disparition du bison qui était la principale source de nourriture, Crazy Horse fut amené à devoir accepté la proposition et, en juillet 1877, il se rendit à Fort Robinson, dans le Nebraska. Il prit le chemin de la réserve à la tête de près de 300 familles Sioux soit environ deux milles hommes, femmes et enfants, avec l'assurance que les indiens seraient écoutés par le gouvernement.

Pour éviter d'éventuels troubles dûs à la présence de ce grand chef, l'armée décida de l'enfermer. Il fut lâchement assassiné par une sentinelle qui prétendit qu'il avait cherché à s'enfuir, le 5 septembre 1877, d'un coup de baïonnette, lors d'un guet-apens organisé par le Général Crook et plusieurs Indiens, dont Little Big Man, selon de nombreux Indiens présents.

Crazy Horse s'éteignit dans la nuit après avoir prononcé ces paroles : 'Mon père, je suis mortellement blessé, que l'on fasse savoir aux miens qu'il est inutile de compter sur moi plus longtemps'. Ses parents enlevèrent le corps, et nul ne dévoila le lieu de son enterrement.

Quelques temps avant cela, Crazy Horse avait déjà perdu sa femme et sa fille mortes de tuberculose.

Il fut enterré et son corps fut déplacé à plusieurs reprises pour éviter qu'il ne soit découvert. Plus tard, un Lakota du nom de Black Elk (Elan Noir) dira que le lieu de la sépulture est sans intérêt. Le lieu de la tombe n'est pas très important, ce n'est que de l'herbe; mais là où se trouve son esprit, là est le bon endroit. Il y a aujourd'hui un mémorial à l'honneur de Crazy Horse dans les Black Hills.

Crazy Horse losqu'on lui demanda : 'Où sont vos terres maintenant ?', répondit en pointant le doigt : 'mes terres se trouvent là où repose mon peuple'


RED CLOUD(Makhpiya-Luta)
1819-1909
Chef Sioux Lakota Oglala

' Ils nous ont fait beaucoup de promesses, plus que je ne puis me
rappeler, mais ils n'en ont jamais tenu qu'une : ils avaient
promis de prendre notre terre, et ils l'ont prise. '

Red cloud

Red Cloud (1822-1909) chef des Lakota Oglala, qui pour un temps, résista avec succès à l'occupation par les Etats-Unis du territoire qui fait maintenant partie du Wyoming, Montana et Dakota du Sud. Pendant l'année 1860, Red Cloud combattit pour empêcher l'armée américaine d'ouvrir la piste Bozeman, qui conduisait aux mines d'or du Montana à travers un important territoire de chasse Sioux. En 1866 Red Cloud assuma le commandement d'un groupe de Sioux et de Cheyennes qui s'opposa au projet de l'armée de bâtir trois fortifications destinées à maintenir la piste ouverte. Pendant deux ans Red Cloud et ses alliés assiégèrent ces forts.

Red Cloud est né vers 1819. Il était âgé de 28 ans lorsque le général Harney entreprit de réunir toutes les nations Sioux de l'ouest à Fort Laramie, dans le Wyoming, afin de rédiger un traité. Là, un Oglalla ivre tua le père et le frère de Red Cloud. Ce dernier vengea leur mort dignement, et gagna son titre de leader auprès de sa tribu.

En 1854, alors que les tribus campaient toujours près de Fort Laramie, de jeunes indiens tuèrent, pour se nourrir, une vache appartenant à un colon. Le lendemain, des soldats demandèrent que le vieux chef Conquering Bear leur livre les jeunes hommes, et refusèrent toute contrepartie ou compromis. Devant le refus du chef, ils le tuèrent. Red Cloud mena les jeunes Oglalas dans une expédition punitive, et aucun soldat ne put atteindre la porte du Fort Laramie. Lors de l'attaque du 'Fort Phil Kearny', avec l'aide de Crazy Horse, une centaine de soldats, dont le capitaine Fetterman, fut abattue.

red cloud photo 2

Dans les années 1860, la construction d'une route devant conduire les chercheurs d'or jusqu'aux mines du Montana à travers les terres de chasse des Sioux le pousse à la révolte. En effet, toute l'économie du peuple Sioux est fondée sur la chasse et l'exploitation du bison. Les vastes troupeaux ont besoin d'un espace vierge pour prospérer et la réalisation de cette route menace l'avenir des animaux et de leurs chasseurs.

En 1866, Red Cloud prend le commandement d'un groupe de guerriers Sioux, auxquels s'allient des Cheyennes, pour faire le siège de trois camps fortifiés construits pour défendre la route. L'action, qui dura plus d'un an, fut un succès et, en 1868 le gouvernement voulut rétablir la paix, et envoya une commission pour traiter avec les Sioux. Le résultat fut le Traité de 1868, pour lequel Red Cloud fut le dernier à signer, réclamant le départ des soldats sur leurs territoires et la destruction des Forts. Toutes les requêtes furent accordées, redonnant leurs terres aux Sioux, et leur octroyant le contrôle total des entrées des blancs. Malheureusement, le traité fut violé lors de la découverte d'or sur leurs terres. Red Cloud tenta alors de faire respecter celui-ci par la force, faisant de sa terre un endroit hors-la-loi.

Le 29 avril 1869, Red Cloud signe avec les représentants du gouvernement le traité de Fort Laramie par lequel ces derniers s'engagent à abandonner la route.

red_cloud

Le projet des politiciens reste cependant de contraindre les Sioux à se retirer dans des réserves et de récupérer leurs terres.

Après maints épisodes de guérilla, une campagne militaire contre les Sioux fut mise sur pied en 1876, prenant fin avec la défaite de Custer à Little Bighorn.

red cloud

Si Red Cloud ne participa pas aux batailles de Little Bighorn et de Little Rosebud, son fils y combattit. Red Cloud jouait surtout un rôle de conseil à cette époque. En 1876, Red Cloud fut cerné par les troupes du colonel Mc Kenzie, qui désarma son peuple et les envoya à Fort Robinson, dans le Nebraska.

Après la victoire de l'armée et la mort de Crazy Horse, il est contraint avec son peuple à gagner les réserves situées dans l'actuel Dakota du Sud.

Puis ils furent transférés à l'Agence de Pine Ridge, où ils y vécurent pendant une trentaine d'années.

En 1880, il fit appel au Professeur Marsh, de Yale, afin de dénoncer les abus et fraudes organisés par l'Agence. Les preuves ne furent jamais reconnues officiellement par les autorités. En 1890, Red Cloud fut suspecté de connivence avec la 'Ghost Dance', mais aucune preuve ne fut établie.

Il décéda en 1909, à l'âge de quatre-vingt dix ans.

RedCloud


SITTING BULL Cet homme aux traits durs, à l'expression emplie de sagacité perçante, tel qu'il apparaît sur les clichés de l'époque, a porté à bout de bras la destinée de son peuple pour lequel il ne désirait qu'une chose, une vie libre. Guerrier, il le fut jusqu'au tréfonds de l'être. Et pourtant, il n'y eut pas plus ardent défenseur de la paix que lui. Sa vie entière se passa a essayer de trouver un terrain d'entente avec les Blancs et le gouvernement américain. Rares sont les chefs indiens qui déployèrent une semblable volonté de paix. Mais quand il dut livrer bataille, il le fit avec une rage féroce. La légende qui le poursuit fait de lui un homme-médecine, un sage, un 'saint homme' peu enclin aux choses de la guerre. C'est en grande partie faux. Les témoignages laissent penser en effet que Sitting Bull avait un don de prophétie avéré, mais il fut aussi et surtout un homme de guerre, meneur de combats. C'est ainsi qu'il se distingua parmi les siens, et qu'il réussit, au milieu du XIXe siècle, à être l'unificateur de plusieurs tribus des Plaines. Comme tout leader indien il tendit entre ses mains les deux pôles qu'on pourrait croire opposes de la conscience indienne: d'un côte, une spiritualité orientée vers la paix et I'entente avec tout ce qui vit, et de l'autre une éducation guerrière extraordinairement poussée et certainement raiement écralée. Sitting Bull fut un de ceux qui parvinrent peut-être le mieux à gérer cette apparente incompatibilité. L'envergure du personnage n'en est que plus marquante à une époque ou, côté blanc, tous ceux qui participèrent de près ou de loin à la 'politique Indienne' du gouvernement américain ne furent que de médiocres figures, dont le principal souci était la carrière personnelle et l'obtention des faveurs gouvernementales, en espérant, pour certains, qu'elles finiraient bien par les his-ser en haut de la hiérarchie sociale et politique, voire, ainsi que l'escomptait le général Custer, au rang de président des états-Unis. Custer paya de sa vie l'aveuglement que lui valut son extravagante ambition. Quelques armées plus tard, ce fut au tour de Sitting Bull, dont l'autorité, devenue plus que gênante pour ses ennemis de tous bords, Blancs et Indiens, fut à l'origine de son assassinat, il y a tout juste cent ans, en cette année 1890 marquée partant de violences et de troubles, et dont le massacre de Wounded Knee fut, en quelque sorte, la sanglante apothéose.     Sitting Bull
Tatanka Yotanka,aussi appelé Sitting Bull (1834-1890)Chef et homme-médecine des Sioux Hunkpapas Tetons,Chef indien le plus célèbre sans doute avec Pontiac et Tecumseh,Sitting Bull joua un rôle prédominant dans la résistance indienne.Il y fut poussé par les violations de contrat incessantes de la part du gouvernement et de l'armée ainsi que par massacres organisés de bisons,encouragés par les autorités.Son grand prestige de guerrier et sa force de persuasion quasi magique lui permirent d'étendre son influence sur les autres chefs souvent insubordonnés et de coaliser les Sioux avec les peuples voisins,Cheyennes et Arapahos,unissant les trois en une étroite confédération.Lorsque le commandement de l'armée adressa un ultimatum aux tribus confédérées,leur intimant de se soumettre sans délai,Sitting Bull refusa,sachant pertinemment que sa résistance rendrait inévitable une confrontation par les armes.On en vint ainsi,le 25juin 1876,à la bataille de la Little Big Horn River,où le 7e régiment de cavalerie aux ordres du lieutenant-colonel G.Custer fut écrasé par les indiens sous la conduite des chefs Crazy Horse,Gall,DullKnife,Rain-in-the-Face,Little Wolf et d'autres,écrasent les assaillants.Plus de deux cents hommes, dont le commandant du régiment.Traqué ensuite par l'armée en 1876/1877,Sitting Bull parvint à se réfugier au Canada avec une partie hunkpapas.Ils retournèrent aux Etas-Unis en 1881, où Sitting Bull fut emprisonné à Fort Randall jusqu'en 1883.Après sa libération,il resta le porte-parole et chef incontesté des Indiens parqués dans les réserves.Lorsque la misère des Indiens dans les réserves du South Dakota devint presque intolérable et que l'administration responsable craignit des troubles,on accusa le chef de comenter une révolte.Les blancs décidèrent de l'arrêter.C'est là que Sitting Bull succomba le 15 décembre 1890 à une balle tirée par un Sioux en uniforme de policer des Etats-Unis.Sitting Bull,concentre les Indiens dans la vallée du Little Big Horn,Les
guerriers Indiens,sous la conduite des chefs Crazy Horse,Gall,Rain-in-the-Face,
Dull Knife,Litte Wolf et d'autres,écrasent le 7e régiment de cavalerie.
JEUNESSE D'UN SIOUX NOMADE
Sitting Bull naquit en mars 1831, près de l'actuelle petite ville de Bullhead, dans l'état du Dakota du Sud, pays des grandes plaines herbeuses et des troupeaux de bisons. Sa tribu est celle des Sioux Hunkpapa, guerriers redoutables. Jeune garçon, il ne portait pas encore le nom de Sitting Bull car, selon la coutume indienne, le nom d'adulte n'était décerné que plus tard, après avoir accompli un exploit particulièrement marquant aux yeux des siens. Il était surnommé Slow, à cause de l'attitude réfléchie dont il faisait tou-jours preuve avant de se décider. Toute son enfance se passa à cheval, à regarder défiler les paysages, l'horizon à perte de vue, d'abord serré contre sa mère et puis très vite à califourchon derrière elle. Avant 10 ans, il chevauche son propre poney. La légende veut que par la suite il ait eu les jambes arquées, comme moulées aux formes du cheval. Il connut la vie des nomades, l'ivresse des grandes étendues, de la chasse aux bisons, du vol de l'aigle, cette liberté qu'il chérira toute sa vie. Chaque soir, il s'endormait en écoutant les innombrables histoires d'Iktomi, le farceur, toutes ces légendes où les animaux parlent aux humains et leur donnent de bons conseils, les récits héroïques de son peuple, la bravoure des guerriers et, bien sûr, la couardise des ennemis. En lui montait déjà le désir ardent de se distinguer, d'accomplir des exploits prestigieux, qui, dans la société sioux, transforment un être mascu-lin en homme. Il admirait, enviait les guerriers. Pour lui la guerre n'était pas seulement dans les récits, il fut vraiment élevé au milieu d'elle. Lies blessures, les larmes, les danses de guerre et les rituels célébrent les victoires firent partie de sa vie quotidienne. A l'âge de quatorze ans, il allait trouver l'occasion de prouver son ardeur au combat et son courage. Ce jour-là, il se joignit d'office aux guerriers sans y avoir été invité et, son audace payant, participa à la première bataille de sa vie, armé de son seul «bâton à coup», destiné à toucher l'ennemi pour 'compter les coups', obtenant ainsi une distinction honorifique plus grande que si on l'avait tué. Il  parviendra à renverser son adversaire crow mieux armé que lui, le premier 'coup' d'une longue série... A l'issue de la bataille remportée par les Sioux, Il  fut acclamé par les siens et gagna le nom qu'il portera désormais jusqu'à sa mort: Tatanka Iyotake ou «Bison mâle qui se roule dans la poussière», traduit par Sitting Bull en anglais 'Bison Assis'. Son père avait reçu ce nom au cours d'une vision, et il le transmit à son fils en témoignage de son admiration et de son amour. Or ce nom avait une charge symbolique très forte pour les Sioux, qui, il ne faut pas l'oublier, étaient de grands chasseurs de ces imposants ruminants, dont ils tiraient pratiquement toute leur subsistance. Dans les Plaines cet énorme herbivore était connu comme étant une créature têtue, une force de la nature, n'ayant peur de rien ne tournant jamais le dos, n'abandonnant jamais, quel que soit l'obstacle, mais allant toujours de l'avant malgré le danger et le mauvais temps.

le traité de Fort Laramie, le 2 juillet 1868. Il garantissait aux Indiens l'intégrité de leur territoire à l'ouest du Missouri et stipulait:'Aucun Blanc ne serait autorisé à s'établir ou à occuper une portion de ce territoire, ou même traverser ce territoire sans le consentement tacite des Indiens'

Après la signature de ce traité, qui fut à première vue une victoire pour les Sioux, les Plaines redevinrent calmes pendant quelque temps. Mais l'armée n'avait pas digéré la perte de ses forts s'ensuivit une rivalité entre celle-ci et le ministère des Affaires indiennes, qui i'emit très vite en cause l'état de paix décrété. Face à cette situation mouvante, Sitting Bull et Crazy Morse, un des chefs des Sioux Oglala, se mirent d'accord pour riposter à la première attaque qui, ils le comprirent, n'allait pas tarder.

En 1874, le général Custer, qui commandait le VIIème régiment de cavalerie, annonça qu'il avait trouvé de l'or dans les Collines Noires (Black Hills), montagnes sacrées des Indiens des Plaines et considérées comme territoire Indien par le traité de Fort Laramie. La ruée vers l'or commença sans que l'armée puisse l'empêcher, en supposant qu'elle ait voulu le faire. Tout le travail du ministère des Affaires indiennes pendant trente ans s'effondrait ainsi avec l'arrivée de Custer, Une commission fut envoyée: On proposa aux Indiens d'acheter les Black Hills. Mais la voix de Sîtting Bull s'éleva alors:

Quelques jours plus tard, le colonel Custer et son 7ème de cavalerie attaquèrent un grand rassemblement indien sur la rivière Little Big Horn dans le Montana. Crazy Horse et Sitting Bull s'y trouvaient avec leurs guerriers Lakotas, Cheyennes et Arapahos. Bien que très inférieur en nombre, Custer ordonna à ses hommes (qui venaient de faire une marche forcée de 70 km) d'attaquer le campement. Dès le début de l'attaque, Crazy Horse et ses guerriers se portèrent à la rencontre des soldats. La bataille fut de courte durée. Custer fut abattu, certains soldats se suicidèrent, les guerriers tuèrent les autres. Seul le cheval de Custer survécu à la bataille. Certains se demandent pourquoi les indiens Crows servaient d'éclaireurs à l'armée américaine pour l'aider dans sa guerre contre les indiens (et ultime contre eux-même). L'explication est simple, les Sioux étaient en guerre contre les Crows depuis longtemps. Supérieur en nombre, les Sioux avaient dépossédé les Crows d'une partie de leurs territoires, ces derniers voulaient simplement les récupérer. Pour cela, ils se sont alliés avec les ennemis

photo

Discours prononcé par SITTING BULL en 1875.

Sitting Bull.3

«Voyez Mes frères, le printemps est venu ; la terre a reçu l'étreinte du soleil, et nous verrons bientôt les fruits de cet amour! Chaque graine s'éveille et de même chaque animal prend vie. C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons nous aussi notre existence ; c'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu'à nous d'habiter cette terre. Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre race, petite faible quand nos pères l'on rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui grande et arrogante. Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour  de posséder est chez eux une maladie. Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leur propres usages et se barricadent contre leurs voisins ; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage. Nous ne pouvons vivre côte à côte.» Discours prononcé en 1875


Curley,l'éclaireur de Custer


sitting bull et sa famille (1882)

1890 Les conditions de vie qui se détériorent rapidement,amenant une misère progressive dans les réserves
du South Dakota,attisent
les troubles parmi les
Indiens.Sitting Bull est tué,le chef Big Foot,dénoncé, lui aussi, comme fauteur de troubles, tente de
s'évader avec 300 membres
de sa tribu. près de
Wounded Knee, les fugitifs sont rattrapés par le 7e régiment de cavalerie et
massacré le 29 décembre.

Pontiac ou Pondiag - Obwandiyag - (1720-1769)
Chef du peuple Ottawa

Personnage historique important dans l'histoire de l'Amérique du Nord à l'époque où la Nouvelle-France, conquise, déchue et abandonnée, semblait perdue à jamais, un seul homme semblait être encore prêt à se battre pour elle. Cet homme, c'est le célèbre chef Pontiac.

Pontiac serait né entre 1712 et 1725 probablement dans un village de la tribu des Outaouais.


Pontiac était membre de la nation des Ottawas, dont le territoire s'étendait au nord du lac Huron et à l'est du lac Supérieur. On ignore l'année exacte de sa naissance, mais on peut dire qu'elle se situe autour des années 1720.
Ses talents politique et militaire se révélèrent très tôt lorsque jeune il participait aux négociations entre son peuple et leurs alliés Français et prenait part aux combats contre les troupes anglaises.

l'on peut dire que les Anglais commencèrent à mener une véritable guerre bactériologique face aux Indiens. En effet, alors que Pontiac et ses hommes commençaient à mettre sérieusement en péril les troupes britanniques, Lord Amherst fit parvenir au colonel suisse Henri Bouquet, qui servait dans l'armée anglaise, le message suivant :

- 'Vous feriez bien d'infecter les Indiens au moyen de couvertures ayant servi à des vérolés ou de vous servir de tout autre moyen qui pourrait contribuer à exterminer cette race maudite.'

Les anglais se mirent donc à distribuer aux indiens des couvertures contaminés et de l'alcool empoisonné.

Mais ce ne fut pas cela qui fut à l'origine de l'échec de plan de Pontiac. Non c'est la longévité de cette guerre qui en fut l'origine. Les indiens trouvaient cette guerre trop longue, leur ardeur et celle de leurs chefs diminuait avec le temps. Aucun d'eux ne pu s'éléver à la hauteur de Pontiac ni saisir le sens de ses idées et de ses buts ambitieux.
Et, lorsque le colonel Bousquet, malgrès l'infériorité numérique de ses troupes réussi à vaincre une partie des guerriers indiens, beaucoup de chefs, las et découragés, abandonnèrent Pontiac et son projet.
L'espoir s'éteignit alors en 1765.

Ceux qui restèrent aux cotés de Pontiac furent pourchasser et sévèrement châtiés par les Anglais qui prirent ainsi leur revanche.
Parmi les rebelles, quatre chefs furent exécutés et leur famille vendues comme esclaves.
Les britannique mirent à prix la tête de Pontiac qui venait en 1766 de signer le traiter de paix.

Trois ans plus tard, en 1769, Pontiac fût assassiné par un indien alcoolique de la tribu Illinois pour le prix d'un baril d'eau-de-vie.


Voici ce que fut l'histoire d'un des plus Grand Chef Amérindien que l'histoire ai jamais connue. Pontiac qui connu une fin tragique, assassiné par un des siens comme le fut plus tard les chefs Crasy Horse et Sitting Bull.

La révolte de Pontiac

'Nous ne sommes pas vos esclaves. Ces lacs, ces forêts et ces montagnes sont notre héritage et nous n'y renoncerons pas au profit de qui que ce soit.' Pontiac


L'assassinat de Pontiac met un terme à la vie d'un farouche guerrier et marque le début d'une légende. Bien que sa rébellion se soit avérée un échec, l'exemple dePontiac inspirera bon nombre de ses successeurs dans leur résistance à la domination des Européens.

      

Chef SEATTLE
chef seattlechef seattle

1786?-1866Tribu des Duwamishs             

Son père, Schweabe, était un noble Suquamish de Agate Pass et sa mère, Sholitza, était Duwamish de lower Green River. D'après certains chercheurs il serait né en 1786 à Blake Island, une petite île au sud de Brainbridge Island, pendant les terribles épidémies, héritage des pionniers blancs, qu'anéantissaient les populations indigènes.

Quand il avait 20 - 25 ans Seattle est nommé chef de six tribus, titre que lui fut reconnu jusqu'à sa mort.

Après la mort d'un de ses fils (d'un second mariage, sa première femme meurt à la naissance de leur fille Angelina), il est baptisé par l'église catholique, probablement par des pères oblats (dans les registres il est inscrit comme Noë Siattle). Ses autres enfants furent également baptisés.

Grand chef indien des tribus Dumawish et Suquamish il est connu en particulier pour son discours de 1854 lors de négociations avec le gouvernement des Etats-Unis, dans lequel il exprimait son refus de vendre les territoires indiens.

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'…Le ciel au-dessus de nos têtes, qui a pleuré des larmes de compassion sur mon peuple pendant des siècles et des siècles, qui nous paraît immuable et éternel, est soumis au changement. Aujourd'hui, il est clair, demain il sera peut-être couvert de nuages[...] Le chef blanc dit que le grand chef à Washington nous envoie ses salutations amicales et ses bons voeux. C'est très aimable de sa part, car nous savons qu'il n'a lui-même guère besoin de notre amitié. Son peuple est innombrable, il est comme l'herbe qui recouvre les grandes prairies. Mon peuple est peu nombreux, il ressemble aux arbres épars d'une plaine balayée par la tempête. Le grand, et je suppose, bon chef blanc nous fait savoir qu'il souhaite acheter nos terres, mais qu'il désire nous en laisser assez pour que nous puissions vivre confortablement. Cette offre semble juste, généreuse même, car l'homme rouge est désormais privé de droits dont il pourrait exiger le respect ; elle paraît également judicieuse, dans la mesure où nous n'avons plus besoin d'un pays très étendu…'

Mais l'authenticité des mots est contestée, et il existe au moins trois versions du texte. Grâce aux notes prises par le docteur Henry Smith, négociateur du gouvernement, une première version fût publiée dans le Seattle Sunday Star en octobre 1887. Celle qui fait aujourd'hui figure de référence date des années 70 Seattle est le porte-parole pendant les négociations (commencées en 1854) et le signataire avec d'autres chefs indiens, du traité de paix de Point Elliott - Mukilteo (1855) que cédait 2.5 millions d'acres de terre au gouvernement des Etats-Unis et délimitait le territoire d'une réserve pour les Suquamish.

         

chief joseph nez percé

Chef Joseph
( Hin-mah-too-yah-lat-kekt )
1840-1904
Chef des Nez Percés

La tribu des Nez Percés était une nation pacifique, qui s'étendait de l'Idaho au nord de l'État de Washington. Elle a maintenu de bonnes relations avec les blancs après l'expédition de Lewis et Clark. Joseph a passé la majeure partie de son enfance dans une mission tenue par les missionnaires Chrétiens.

En 1855, le père de Chef Joseph, Old Joseph, signa un traité avec le gouvernement, qui autorisait son peuple à rester sur les terres de leurs ancêtres. En 1863, un autre traité réduisait la surface allouée, mais Old Joseph ignora volontairement ce traité.

Young Joseph succéda à son père comme chef en 1873. Les Nez Percés vivaient en bonne entente avec les blancs avant 1877.

Chef Joseph, fut connu pour sa résistance face aux tentatives du gouvernement de forcer sa tribu des Nez Percés à se rendre dans les réserves. L'épreuve de force commença en 1877.

Cette entente fut compromise à la suite de la découverte d'or sur leur terrrain de chasse dans l'Oregon. Les blancs voulurent renégocier le traité de 1863 pour prendre davantage de terre aux Indiens et les confiner dans une réserve . Il s'en suivi une guerre entre blancs et Nez Percés. Obligés de quitter 'Wallowa Valley' pour une réserve dans l'Idaho. Bien entendu les Indiens furent obligés de se rendre mais après une formidable leçon de courage pour qui connaît cette histoire : environ 800 d'entre eux fuirent devant l'avancée yankee et parcoururent près de 1700 km. A la fin de cette longue fuite, Chef Joseph fut contraint de signer avec le colonel Nelson Miles la réddition de son peuple, à seulement 30 miles (48km) de la frontière canadienne le but de leur épopée. Il furent ensuite déportés dans une réserve du Kansas où bon nombre moururent de maladie. Chef Joseph, quant à lui, y mourrut à l'age de 64 ans.

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'Mon père m'a fait appeler. J'ai vu qu'il allait mourir. J'ai pris sa main dans la mienne. Il m'a dit :'Mon fils, mon corps retourne vers ma mère la terre, et mon esprit va bientôt voir le Chef Grand Esprit. Quand je serai parti, pense à ton pays. Tu es le chef de ce peuple. Ils attendent de toi que tu les guides. Rappelle-toi toujours que ton père n'a jamais vendu son pays. Tu dois te boucher les oreilles chasue fois qu'on te demandera de signer un traité pour vendre ton ays natal. Encore quelques années et les hommes blancs t'encercleront. Ils ont les yeux sur cette terre. N'oublie jamais, mon fils, mes paroles de mourant. Cette terre renferme le corps de ton père. Ne vends jamais les os de ton père et de ta mère.''J'ai pressé la main de mon père et je lui ai dit que je protègerai sa tombe de ma propre vie. Mon père a souri et s'en est allé vers la terre des Esprits.
Je l'ai enterré dans cette belle vallée où l'eau serpente. J'aime cette terre plus que tout le reste au monde. Un homme qui n'aimerait pas la tombe de son père serai pire qu'un animal sauvage.'

         

BIG BEAR

Big Bear (Mistahimaskwa), chef CRI des plaines (Fort Carlton, Sask., 1825? -- réserve de Poundmaker, 17 janv. 1888). Au début des années 1870, Big Bear est déjà le chef d'environ 65 familles amérindiennes. Il est préoccupé par la disparition du bison, le nombre sans cesse croissant de pionniers européens et les conditions impossibles des traités qui semblent vouer perpétuellement les siens à la pauvreté et à la destruction de leur mode de vie.

En 1876, Big Bear refuse de signer le traité no 6 et maintient cette décision jusqu'au 8 décembre 1882, au moment où les bisons ont tous disparu et la famine sévit. Il veut obtenir une réserve près de Fort Pitt mais, constatant à quel point ses amis là-bas sont pauvres, il s'acharne à obtenir également d'autres concessions du gouvernement fédéral.

Dans le but d'unir les Cris du Nord, plusieurs réunions se tiennent à Battleford, la plus importante étant celle de 1884 : 2000 Autochtones se joignent à la danse de la soif de Big Bear à la réserve Poundmaker. L'événement donne presque lieu à de violents affrontements mais, grâce aux efforts de la Police montée du Nord-Ouest et de Big Bear, la paix est maintenue.

Devant le refus du gouvernement fédéral de négocier avec Big Bear, ce dernier perd l'appui de ses partisans les plus extrémistes. En 1885, ce sont ces derniers qui dominent et, dirigés par Little Bad Man (Ayimisis) et par Wandering Spirit (Kapapamahchakwew), ils assassinent neuf Blancs au lac Frog et brûlent Fort Pitt avant d'être défaits au lac Loon.

Partisan de la paix, Big Bear se tient à l'écart de ces événements. Il se rend à Fort Carlton le 2 juillet 1885. Traduit en justice pour trahison et crime grave, il est reconnu coupable et condamné à trois ans d'emprisonnement au pénitencier de Stony Mountain. Brisé et malade, il ne purge que deux ans de sa peine et est libéré le 4 mars 1887, il fut transféré à la réserve Poundmaker, et mourut un an après.

      

Black Hawk

Né en 1767 dans l'Illinois, le chef Black Hawk de la tribu des Sauks combattit les américains pendant la guerre de 1812 pour le compte des britanniques. Il dénonça le traité de 1804, qui expropriait sa tribu de son territoire, et refusa de quitter la terre de ses ancêtres.

En 1831, les blancs utilisèrent la force pour imposer un nouveau traité qui les contraignait à abandonner leurs terres. En avril 1832, Black Hawk, avec plus de 400 guerriers et leur famille, retournèrent en Illinois après avoir passé l'hiver dans l'Iowa. Il trouva son territoire envahi par les colons qui refusèrent de s'en aller. Des troupes militaires furent chargées d'expulser les Sauks, et les pourchassèrent à travers l'Illinois et le Wisconsin. Déçu de ne pas obtenir de soutien de la part des britanniques, Black Hawk admit sa défaite. Cependant, lorsqu'un de ses émissaires de paix fut tué de sang froid, Black Hawk répliqua en attaquant avec succès une force bien supérieure en nombre, puis il se retira dans le Wisconsin.

Le général Henry Atkinson rassembla alors un bataillon de volontaires. La dernière bataille fut menée sur la rivière Bad Axe, où Black Hawk fut attaqué par les blancs et une tribu de Sioux. Pris au piège entre un canon monté sur un bateau et 1300 soldats, il hissa un drapeau blanc, geste qui fut ignoré, et la majorité de son groupe fut exterminé, femmes et enfants compris.

Black Hawk parvint à s'enfuir, et se rendit à Winnebago où il fut emprisonné. Là, il fut contraint de céder la partie est de l'Iowa. Relâché en 1833, il rejoignit ce qui restait de sa tribu et de sa famille dans l'Iowa.

Il mourut en 1838.

      

Black Kettle   

Survivant au massacre de Sand Creek il fut tué par les troupes de Custer à la Washita.

Black Kettle vivait sur le vaste territoire de l'ouest du Kansas et de l'est du Colorado, qui avait été garanti aux Cheyennes par le traité du Fort Laramie en 1851. Cependant, en moins de dix ans, la ruée vers l'or amena une population importante à Pikes Peak au Colorado. Ce qui conduisit les blancs à vouloir s'approprier davantage de terres. Le commissaire US pour les Affaires Indiennes reconnût même : "We have substantially taken possession of the country and deprived the Indians of their accustomed means of support."

Le gouvernement fit alors signer un deuxième traité, reprenant les terres aux Cheyennes du Sud, ne leur laissant que la réserve de Sand Creek dans le sud-est du Colorado. Black Kettle l'accepta en 1861, de crainte que le pouvoir militaire ne les écrase.

Les terres de la petite réserve de Sand Creek n'étaient pas suffiantes pour le nombre de Cheyennes, de plus elles n'étaient guère cultivables et ne pouvaient donc pas assurer la subsistance des Indiens. Aussi les épidémies se propagèrent rapidement dans le camp. Vers 1862 les troupeaux de bisons les plus proches étaient à plus de deux cents miles. Beaucoup de jeunes Cheyennes s'enfuirent de la réserve pour s'attaquer aux vivres et aux biens des colons voisins et aux convois de chariots. Au printemps 1864 l'un de ces raids mit en colère les colons qui envoyèrent leur milice à leur recherche, milice qui ouvrit le feu sur le premier groupe Cheyenne en vue, en l'occurrence des innocents.

Cet incident créa un soulèvement chez les Indiens des Grandes Plaines (des Comanches au sud jusqu'aux Lakotas au nord), qui pouvaient tirer avantage de l'engagement de l'armée dans la guerre civile. Black Kettle, pourtant, comprit que le pouvoir militaire était trop fort, et conclut un marché avec le commandant de Fort Weld dans le Colorado: ramener les insoumis à la réserve de Sand Creek en échange de leur sécurité.

Mais ce pacte fut trahi par le colonel John Chivington, chef du Troisième Corps de Volontaires du Colorado. Il attaqua le campement de Black Kettle le 29 novembre 1864, massacrant plus de deux cent Cheyennes, dont beaucoup de femmes et d'enfants, puis les mutilant et les scalpant.

Black Kettle échappa miraculeusement à la tuerie, Il retourna à Sand Creek secourir sa femme blessée. Il continua malgré tout à prôner la paix et à empêcher les raids sur les colons. En octobre 1865, avec plusieurs chefs Indiens, il signa un autre traité qui échangeait les réserves de Sand Creek contre celles du sud-ouest du Kansas, mais qui les dépossédait également de leurs territoires de chasse du Kansas.

Seule une partie de la nation Cheyenne du Sud suivit Black Kettle et les autres chefs dans ces nouvelles réserves. D'autres rejoignirent les Cheyennes du Nord sur le territoire Lakota. Beaucoup ignorèrent simplement le traité, et continuèrent à vivre sur les terres natales. Ce dernier groupe, mené par le chef Roman Nose, se battit furieusement contre le général William Tecumseh Sherman, ce qui amena l'arrêt de tout trafic à l'ouest du Kansas pendant un moment.

Le gouvernement voulut une fois de plus faire transférer les Indiens dans deux minuscules réserves du Territoire Indien, où elles recevraient des provisions annuellement. Black Kettle fit partie des chefs qui signèrent ce traité, le Traité de "Medicine Lodge" de 1867. Cependant, une fois installées, les tribus ne reçurent jamais la nourriture promise, ce qui entraîna le départ des indiens vers le groupe de Roman Nose.

En août 1868, Roman Nose mena une série de raids sur les fermes du Kansas. Sous les ordres du général Philip Sheridan, trois colonnes de troupes rejoignirent la Septième Cavalerie de G. A. Custer, pour mener la contre-attaque. Dans la tempête de neige les traces de replis des groupes menant les raids conduisaient au village de Black Kettle, sur la "Washita River".

Le 27 novembre 1868, quatre ans après le masscre de Sand Creek, les troupes de Custer attaquèrent le village de Black Kettle, cette fois, le chef et sa femme y perdirent la vie à Washita. Custer raconta par la suite qu'un guide Osage scalpa Black Kettle.

       

Big Foot

 

Big Foot fut le leader du groupe Miniconjou, massacré dans la crique de Wounded Knee le 29 décembre 1890.

Big Foot et son peuple vécurent dans la réserve de Cheyenne River, et furent les croyants les plus enthousiastes de la cérémonie de la Ghost Dance. La famine et la misère qu'ils trouvèrent dans leur réserve, lors de la défaite finale en 1889, firent que les Lakotas trouvèrent refuge dans le message de Renouvellement Messianique de la Ghost Dance. Le mouvement envahit rapidement tout le campement, alertant les agents indiens locaux. Plusieurs danseurs furent supprimés, d'autres rappelés à l'ordre par les troupes.

A la réserve de Standing Rock, où Sitting Bull fut suspecté d'encourager la Ghost Dance dans le but de provoquer un soulèvement, il y eut une effusion de sang lorsque la police indienne tua Sitting Bull lors de son arrestation. Beaucoup de la tribu du vieux chef décédé s'échappa alors pour se réfugier auprès de Big Foot.

Ce dernier décida de conduire son peuple loin de la violence rencontrée à Standing Rock, et s'échappa vers le sud, à Pine Ridge, espérant y trouver la sécurité. Malade, Big Foot n'avait plus d'intentions belliqueuses, et portait un drapeau blanc lorsque les patrouilles militaires les capturèrent le 28 décembre 1890. Cette nuit-là, Big Foot et sa tribu campèrent près de la crique de Wounded Knee, cernés par les soldats.

Le matin suivant, les soldats installèrent des mitrailleuses tout autour du camp, et commencèrent à confisquer les armes aux indiens. Lorsqu'un coup de feu partit accidentellement, les soldats ouvrirent le feu, et en quelques minutes, tuèrent plus de 370 lakotas. Puis ils poursuivirent les femmes et les enfants, pour les abattre à plusieurs kilomètres du lieu de la confrontation première.

Big Foot fut le premier à être abattu à Wounded knee.    

   

                                   Crowfoot

Crowfoot, chef pied-noir (près de la rivière Belly, Alb., v. 1830 -- près de Blackfoot Crossing, Alb., 25 avril 1890). GENS-DU-SANG de naissance, il grandit parmi les PIEDS-NOIRS. Adolescent, il démontre beaucoup de bravoure quand il pénètre dans le camp ennemi des Crows, au cours d'une bataille, et qu'il frappe un tipi peint. Grâce à cette prouesse, il reçoit le nom d'un ancêtre, « Isapo-muxika », qui signifie « Grand pied des Indiens crows », ou Crowfoot, selon des interprètes. Il participe à 19 guerres et est blessé 6 fois. Son plus grand exploit, réalisé à la vue de tous, est d'avoir tué un grizzli avec une lance. Peu après, en 1865, il devient chef de la bande de Big Pipes et, en 1870, il est l'un des trois grands chefs de la tribu.

Perspicace, prévoyant et diplomate, il fait la paix avec les CRIS et établit de bonnes relations avec les commerçants de fourrures. Il adopte un Cri nommé POUNDMAKER, qui deviendra le chef de son propre peuple, et sauve le missionnaire Albert LACOMBE au cours d'un raid des Cris. En 1874, il accueille les agents de la Police à cheval du Nord-Ouest, venus mettre fin au commerce du whisky dans l'Ouest. On le perçoit comme un allié et on lui confie un rôle important dans les négociations du Traité n ° 7 en 1877.

Une fois les Pieds-Noirs installés dans leur réserve en 1881, il perd ses illusions à l'égard du gouvernement canadien. Il interdit toutefois à son peuple de prendre part à la RÉBELLION DU NORD-OUEST de 1885, moins par loyauté envers le gouvernement, que par conviction que la bataille est perdue d'avance. Malade pendant les dix dernières années de sa vie, il pleure sans cesse la perte de ses enfants, dont seulement un fils aveugle et trois filles survivent. On rapporte qu'il a déclaré avant de mourir : « Qu'est-ce que la vie? C'est l'étincelle d'une luciole dans la nuit. C'est la buée du souffle d'un bison en hiver. C'est comme l'ombre qui court dans l'herbe et se perd dans le coucher du soleil ».

                  

                                   Joseph Brant

Chef guerrier et homme d’État Mohawk, Joseph Brant est né en 1742, dans un territoire indien situé au sud du Lac Érié et revendiqué par la Nouvelle-France. Il a grandi dans la colonie de New York et s’est battu aux côtés des Anglais durant la guerre de sept ans. Pendant la Révolution américaine, il a servi la cause des Loyalistes et a participé à la bataille de Long Island. Les officiers britanniques ont loué son endurance, son courage sous le feu de l’ennemi et son dévouement à la cause; il avait la réputation d’être un chef compétent qui inspirait ses hommes. Une fois la guerre terminée, il a persuadé le gouverneur du Canada de remettre aux Indiens des Six Nations une large bande de terre donnant sur la rivière Grand, près de ce qui est maintenant la ville de Brantford (Ontario), et où il s’est éteint en 1807.

En 1783, la Grande-Bretagne reconnaît enfin, par le traité de Paris, l'indépendance que le Congrès américain a déclarée sept ans auparavant.


Mais dans les articles du traité de Paris, aucune mention n'est faite des Six-Nations. Brant estime que l'Angleterre a vendu ses alliés au Congrès.

« Étant donné l'amitié que nous avons témoignée aux Anglais, écrit-il à lord Stanley, et conscients du rôle actif que nous avons joué... en leur faveur dans chaque conflit qui les a opposés à leurs ennemis, nous sommes sidérés d'apprendre qu'on nous a oubliés dans le traité... Nous ne pouvons nous résoudre à croire qu'il soit possible que des amis et des alliés aussi sûrs puissent être à ce point négligés par une nation qui brille par son sens de l'honneur et sa gloire, et que nous avons servie avec tant de zèle et de fidélité. »

Les Six-Nations ont effectivement été détruites en tant que force politique et militaire, mais en Grande-Bretagne, on craint que leurs membres ne se rassemblent pour se venger de la façon méprisable dont on les a traités.
On leur accorde en compensation 675 000 acres du pays contrôlé par les Britanniques au nord du lac Érié.

À l'automne 1784, Brant et 1800 partisans installent leur colonie le long de la rivière Grand. Brant possède une vaste maison, et plusieurs esclaves et serviteurs, et apprécie les vêtements européens de qualité.

En 1792, le président américain George Washington demande à Brant de l'aider à conclure la « paix avec les Indiens de l'Ohio ». Brant rend visite aux Indiens, et en profite plutôt pour les inciter à la guerre.

À son retour à Londres, il rencontre à nouveau le roi George III et demande compensation pour les pertes que les Mohawks ont subies pendant la Révolution américaine.
Il obtient également de l'argent pour édifier la première église épiscopale dans le Haut-Canada. Mais il refuse de s'agenouiller devant le roi. « Je ne m'incline devant aucun homme, dit Brant, car je suis considéré comme un prince par mon peuple. Cependant j'accepterai volontiers de vous serrer la main. »

                

                       

Chef Gall (Pizi)

GALL était Chef des Sioux Hunkpapas Tetons

(1840-1894)Adjudant de Sitting Bull,il se battit à la tête des guerrier Hunkpapas dans la bataille de la Little Big Horn River
le 25 juin 1876 et contribua à la victoire des Indiens.

Le chef Gall est l'un des leaders les plus agressifs de la Nation Sioux. Il fut l'un des proches de Sitting Bull, son principal soutien. Il défendait vigoureusement les droits de son peuple sur les plaines des buffles, et croyait pouvoir faire respecter les accords passés avec le gouvernement.

Gall est né dans le Dakota du Sud près de Moreau River.

Il prit part à la guerre dirigée par Red Cloud de 1865 à 1868.

Après une période de paix, quand le Traité de 1868 fut bafoué, il rejoignit Sitting Bull pour défendre leurs territoires, il participe à ce titre à la bataille de Little Bighorn (25 juin 1876) où le général Custer et ses hommes furent anéantis et s'enfuit avec lui au Canada. Ils pensaient être entendus par le gouvernement canadien, et furent très déçus de devoir rentrer sur le territoire américain.

Finalement, Gall décide en 1881, de cesser la guerre contre les blancs, il se présenta à Fort Peck, au Montana, suivi par la moitié du groupe Hunkpapa, où il fut bientôt rejoint par Sitting Bull. Malgré le fait que Gall avait reçu l'assurance qu'il n'y aurait pas de représailles sur son peuple, il sut rapidement que beaucoup d'Indiens seraient attaqués.

Dès le printemps, le chef Gall et son peuple furent considérés comme prisonniers de guerre, et transférés à l'agence de Standing Rock où il devint à partir de 1889 juge à la 'court of Indian Offences' et où il mourut.

Little Big Man

Guerrier Oglala Sioux

Guerrier Oglala Sioux respecté et sans peur, Little Big Man lutta aux côtés de Crazy Horse contre le colonel Nelson Bear Coat Miles. En effet, il fut l'un des plus ardents défenseurs des Montagnes Noires, appartenant aux Sioux, qu'une Commission voulait obtenir par traité. 

Plus tard, il devint policier d'agence dans une réserve, et fut, semble-t-il, en partie responsable de la mort de Crazy Horse, assassiné d'un coup de baillonnette.

ce billet a ete copié sur le tres beau site de

http://www.e-monsite.com/amerindien/accueil.html

sur lequel je vous recommande d'aller faire un tour...

11 août 2007

CHEYENNES

Les Cheyennes.

Peuple des Plaines, de langue algonquine.

Origine du Peuple Cheyenne :
Leur véritable nom est Shyhela qui est devenu Cheyenne en anglais. Ceux-ci vivaient à l'Est des Plaines,  dans la région des grands lacs, ce qui explique qu'ils soient de langue algonquine, donc différente de celle des Sioux pourtant également peuple des plaines. Ils vivaient alors dans des wigwams, les longues maisons et ne connaissaient pas le bison. Sans cesse confrontés au Obijwas, Rees et Mandans, ils commencèrent par s'installer dans le Minnesota puis le long de la Cheyenne River dans le Nord Dakota. Puis ils se déplacèrent du côté des Blacks Hills dans le Sud Dakota. Mais lorsqu'ils acquirent des chevaux, vers 1760, ils devinrent nomades  C'est dans les plaines qu'ils se mirent à fabriquer des tipis et à suivre et chasser le bison.

Du point de vue religieux, les Cheyennes racontent que Mahéoo, un prophète,  les a guidés vers les Plaines. Un autre, Sweet Medecine, les a aidés à construire là-bas une nouvelle vie en leur donnant leur premier objet sacré : quatre flèches. Deux d'entre elles étaient censées faire tomber les bisons devant les chasseurs, les deux autres tuer les ennemis.
Leur territoire :
Leur territoire de chasse s'étendait de la rivière Platte jusqu'à l'Est du Montana. Plus au sud s'était installé un autre groupe qui se mit à chasser en Arkansas. D'où deux groupes parmi les Cheyennes (encore actuellement): ceux du Sud et ceux du Nord. Un jour  ils rencontrèrent une tribu indienne qui vivait non loin d'eux. Ils décidèrent de les combattre mais s'aperçurent qu'ils parlaient la même langue alors ils firent la paix et cette petite tribu, les Sohtai, vécurent au milieu des Cheyennes dont la bravoure s'était fait connaître dans les plaines.
Coutumes :
Les Cheyennes établissaient l'hiver leur camp près d'une rivière tandis qu'ils se déplaçaient dès le printemps. Dès qu'ils remarquaient un troupeau de bisons, ils s'installaient, formant un cercle et les guerriers partaient chasser.

Les hommes portaient des pagnes et des chemises de peau, les femmes des robes d'une seule pièce décorées de perles ou broderies de piquants de porc-épic. Leurs vêtements avaient des franges, non seulement pour une question de décoration, mais également pour chasser les mouches de par leurs mouvements.

Comme pour tous les peuples des plaines, ils se mirent à utiliser le bison pour beaucoup de choses, outre la nourriture et les vêtements : nerfs comme fil à coudre, sabots pour de la colle ou un genre de savon, panse pour des sacs...

Ils pratiquaient également la danse du soleil et Heammawehio était pour eux le créateur de toutes choses tandis que Sweet Medecine avait aussi une grande place puisqu'il leur avait offert les quatre flèches sacrées. Parmi les cérémonies : celle du mariage au cours de laquelle on transportait la jeune mariée sur une couverture jusqu'à la tente du père de son époux. On la laissait là. Le jeune couple vivait chez les beaux-parents jusqu'à qu'il ait confectionné son tipi. Ce qui était assez rapide. Cependant la chasse au bison étant dangereuse, ajouté à cela les partis de guerre, les femmes étaient plus nombreuses que les hommes. Ainsi un homme pouvait avoir deux à trois femmes. Le travail de la femme étant écrasant, la venue de deux autres provoquait rarement des heurts.

Les jeunes femmes se mariaient tôt. Et la venue de la première menstruation était donc très importante. Le père de famille, fier, en répandait la nouvelle dans le campement. Puis  venait une cérémonie spéciale. La jeune fille se baignait et une jeune femme lui peignait le corps en rouge. Puis elle s'asseyait devant le feu du tipi dans lequel brûlaient des herbes purificatrices dont la sauge. Ensuite, drapée de la plus belle couverture de sa mère, elle se rendait dans une loge où elle restait quatre jours. Là, sa grand-mère lui apprenait ses devoirs de femme, mère et épouse. Ensuite, chaque fois qu'elle aurait ses règles, la jeune femme reviendrait se renfermer dans cette loge, avec d'autres. Car on pensait que le contact avec les femmes pendant cette période était néfaste.

Guerriers des plaines
Les Dog Soldiers :
Ils constituaient l'élite des guerriers Cheyennes et étaient très redoutés aussi bien par les blancs que par les autres tribus. Chaque membre de la Dog Society avait une flèche sacrée. A leurs vêtements étaient ajoutée une sorte de traîne. Au combat, lorsqu'il se retrouvait à terre, le dog soldier plantait sa lance dans cette traîne et combattait jusqu'à la mort.

Ils avaient un chant qu'ils ne chantaient que face à la mort.

Ils ont combattu l'armée américaine de 1864 à 1869.

Guerrier Cheyenne

Guerrier Cheyenne



Chef Cheyenne

Guerrier Cheyenne

11 août 2007

LE CHEVAL

LE CHEVAL ET LES AMERINDIENS

Voici le descriptif du changement :

L'ORIGINE DE L'ARRIVER DU CHEVAL

CHANGEMENT DE VIE



TRANSPORT :



LES GUERRIERS :   





LES CEREMONIES :

De nombreuses cérémonies religieuses faisaient référence à l'impact du cheval dans la vie des Indiens. Une des plus intéressantes était le culte du médecin -cheval pratiqué par la plupart des tribus des plaines.

Par exemple : La tribu Oglala dans le Dakota avait élaboré un culte du " horse medecine " Ils imitaient par une danse le cheval.

Les Oglala utilisaient ce culte pour influencer les courses, pour soigner les chevaux malades ou blessés, calmer un cheval capricieux ou pour que les poulinières ait de beaux petits. Les " horse medecine " hommes ou femmes étaient parmi les membres les plus respectés de la tribu.





Ils  se mirent à se voler les montures d'une tribu à l'autre.

Un bon voleur de chevaux pouvait acquérir autant de prestige qu’un guerrier au combat car les meilleurs chevaux étaient très souvent attachés près des tipis des propriétaires.

Le voleur devait donc pénétrer seul dans le camp pour ramener les bêtes vers ses compagnons restés plus en arrière.

Les tribus qui pratiquaient énormément c’est raids était les Crows, les Crees, Gros Ventres, Assiniboines et Sioux Mais ils capturaient aussi les chevaux sauvages qui leur servaient pour mener des raids plus rapides et plus nombreux.

Les Indiens n’allaient pas chercher les chevaux que dans les tribus, ils capturaient aussi les chevaux sauvages qui leur permettaient de mener des raids plus rapides et plus nombreux.

Certaines tribus possédaient des troupeaux de plusieurs milliers de tête.

La technique employée par les Sioux pour dresser un cheval alliait la rapidité à la rudesse et à l'efficacité.

Les chevaux servaient aussi à transporter les tipis qui étaient tirés par les chiens avant. Du coup les tipis on put être plus grand et abriter plus de personnes.

Le cheval éleva ainsi l’Indien des plaines au rang de cavalier, cela amena une véritable révolution culturelle. Acquis par des trocs ou des vols, le cheval transforma en chasseurs intrépides et en farouches guerriers des nomades habitués aux longs parcours pénibles.

Les poulains ne subissaient pas d'entraînement avant l'âge de trois ans. Il était plus facile, à ce que l'on croyait, de les dresser avant cet âge, il était prouvé que les poulains de plus de trois ans se montraient plus robustes et plus disciplinés.

Cela n'empêchait cependant pas les garçons d'entraîner des Yearlings, et chose curieuse, ces jeunes animaux avaient la réputation de coursiers rapides et endurants.

La première étape du dressage consistait à passer autour du cou de l'animal un nœud coulant tandis qu'un homme s'asseyait sur sa tête.

Une fois le cheval immobilisé par une longue corde retenue par deux ou trois hommes, celui qui était sur sa tête se levait en prenant soin d'éviter les coups de pieds, ceci avait pour effet de faire se lever l'animal, réaction que les hommes contrôlaient souplement à l'aide de la corde.

Tandis que le cheval se défendait, les hommes l'emmenaient progressivement vers le cercle du campement ; c'est alors qu'après avoir enroulé la corde plusieurs fois autour de ses jambes, les hommes tiraient d'un coup sec pour faire basculer le cheval à terre.

Dans le même temps, l'un des hommes sautait sur lui tandis que les autres attachaient une jambe de devant à la jambe gauche de derrière. A chaque fois que le cheval essayait de se lever, il en était empêché par cette entrave et cela jusqu'à ce qu'il fût épuisé.

Quand en fin de compte il se laissait aller, allongé sur le sol, trop faible pour lutter, les hommes lui donnaient de petits coups de poing sur tout le corps et plus particulièrement sur le cou, les oreilles et le dos.

Après l'avoir tapé consciencieusement, ils posaient une couverture sur le dos de l'animal.

Celui-ci, reprenant alors courage, sautait pour essayer de se débarrasser de cette couverture, mais ses entraves le faisaient tomber à chaque mouvement.

Quand le cheval n'avait plus assez de force pour s'en débarrasser, l'un des hommes s'approchait et sautait sur son dos.

Il plaçait avec la plus grande précaution un licol autour de sa tête ; dès que l'animal s'habituait à celui-ci comme à son cavalier, les hommes recommençaient à le frapper, à lui donner de petits coups de poing, à le flatter et à lisser sa robe. Puis, avec mille précautions, on enlevait les entraves.

Le cheval se mettait alors à trotter en supportant son cavalier. Ceci pouvait demander une journée : quelques chevaux particulièrement récalcitrants exigeaient deux jours de dressage.

Mais dans tous les cas, la technique des Sioux avait prouvé son efficacité. Ils avaient les chevaux les mieux entraînés, les plus efficaces et les plus endurants.

LA SELLE :

Dans un premier temps les Indiens montaient à cru c'est-à-dire sans selle. Parfois il posait simplement une peau de bison sur le dos de la monture. Plus tard, il utilisa un cousin de peau rembourré de poils.

Après plusieurs années les Indiens fabriquèrent des selles. L’arçon c'est-à-dire l’ossature de la selle était faite en corne d’animal et en bois.

L’avant et l’arrière étaient très haut mais les hommes préféraient utiliser soit les cousins soit une selle a l’avant et au dossier moins haut pour ne pas êtres gênés pendant la chasse ou la guerre. Une peau brute enveloppait l’arçon pour maintenir l’ensemble.

Parfois ils positionnaient une peau de bison en travers sur le siège pour plus de confort. Les croupières, poitrails et étriers pouvaient aussi être ornes de broderies. 

Avant l'apparition du mors, une corde en cuir cru passait dans la bouche du cheval, enserrant sa mâchoire inférieure. Les deux extrémités de cette longue corde formaient les rênes.


 

LES SACOCHES : 

Certains amérindiens fabriquèrent des sacoches.

Ils utilisaient de la peau d’antilope de daim ou de bison. Dans un premier temps la peau était séchée grattée puis frotté avec de la cervelle d’animal.

Ensuite on taillait un rectangle puis il rabattait vers le milieu les bords droit et gauche.

Apres on cousait le tout ensemble avec le fond puis fessait une ouverture dans chaque pan de la sacoche et on y glissait de la poussière pour la mise en forme pendant le second séchage.

Chaque pan était terminé par des franges. Pour la décoration on appliquait des bandes de flanelle rouge sur lesquelles étaient cousus ou peints des motifs géométriques.

Ils mettaient aussi des bandes de peau perforées peintes de lignes ou de larges cercles.

Ces sacoches étaient la seule partie du harnachement confiée aux femmes et chaque guerrier avait ses motifs et couleurs préférés comme décoration sur ses sacoches.

On savait donc toujours à qui elles appartenaient.

Elles étaient destinées à transporter tout ce dont le guerrier avait besoin durant son raid : nourriture, munitions plus particulièrement.

 

LES ECHANGES :

Le don de chevaux valait beaucoup de prestige au donateur et une satisfaction personnelle a la personne qui le recevait. Plus un homme pouvait faire un cadeau d’un grand nombre de chevaux, plus il était considéré comme quelqu’un de riche.

La valeur du cheval variait d’un animal a l’autre cela dépendait de ses qualités, de sa rareté, de son age, des régions et du nombre de chevaux disponibles dur le territoire. On échangeait les chevaux contre des vêtements des fusils, des bijoux etc.

Le nombre de chevaux possédés représentait le statut social d'une famille. Une famille riche pouvait en posséder 30 à 50. On attendait des riches qu'ils prêtent des chevaux aux pauvres. 

LA CHASSE :

Avant les Indiens des plaines d’Amérique du nord chassaient le bison avec différente ruse pour les envoyer vers les précipices dans lesquels beaucoup de bêtes tombaient. Mais ils en tuaient plus qu’il n’en fallait pour la tribu.

Mais lors de l’arrivée des chevaux ils tuèrent que le strict nécessaire.

Ils faisaient galoper leur monture le long du bison et lui apprenait est s’en écarter des qu’ils avaient décoché leurs flèches. Malgré les grandes précautions qu’ils prenaient, il arrivait parfois que l’animal blessé se retourne et charge le cheval et l’éventre.

Il y avait plusieurs façon de chassé le bison a cheval.  

Ils décochaient une flèche et celle-ci transperçaient le bison ou parfois même elle disparaissait dans le corps de l’animal. Certains chasseur préférait se servir de lances d’autres sautaient depuis leur monture sur le dos de l’animal pour l’égorger.

Les espagnols débarquèrent sur le nouveau continent avec leurs chevaux appeler Andalous (mélange de sang barbare, napolitain et espagnol).

Les Espagnols installèrent les chevaux dans des bâtiments fermés. Mais au cours des attaques indiennes, beaucoup de ces chevaux s’échappèrent et redevinrent sauvages.

La plus grosse échappée fut en 1680 lors de la rébellion des pueblos. Les Espagnols furent chassés du nouveau Mexique et laissèrent beaucoup de chevaux derrière eux. C’est ainsi que les Indiens purent en acquérir.

Au fil du temps leur morphologie se transforma afin de s’adapter à leur nouvel environnement. Ils devinrent plus petit, plus robustes et très nerveux c’est ainsi qu’on les appela les mustangs.



11 août 2007

CAPTEUR DE REVES

Dans la culture amérindienne le capteur de rêves est l’un des objets le plus important. Ils est surtout utilisé par les tribus Ojibwas, les Sioux, les Creek, les Zunis, les Tinglits, mais les tribus du sud (Apache, Cherokee, Natchez, Napochi Algonquin etc.)  et même les Hopis évoquent eux aussi des légendes concernant l'Araignée Femme.

 

Le capteur de rêves servait à filtrer les bons des mauvais rêves. Celui-ci laissait passer à travers les mailles les bons rêves et les songes utiles et emprisonnait dans ses mailles les cauchemars et tout ce qui pouvait perturber le dormeur et lorsque venait le jour grand père soleil détruisait toutes  les mauvaises énergie à l’aide de ses rayons du soleil.

Selon la culture amérindienne le rêve est le véhicule qui permet l’échange entre les hommes et le grand esprit et l’expression des besoins de l’âme.

Il est essentiel de satisfaire les besoins de son âme comme ceux de son corps. Le rêve permet de se libèrer et assurer l’équilibre.

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Le capteur de rêves est principalement de forme ronde mais dans certaines tribus comme chez les iroquois ils étaient en forme de goutte.

Le capteur de rêves était  tressé d’une toile en fibre d’ortie ou de tendons d’animal, qu’ils teignaient ensuite en rouge à l’aide d’écorce de prunier sauvage.

On note que cette façon de faire concernait la période du début su siècle car de nos jours la méthode de tressage est a bien changé et les matériaux aussi surtout avec l’arrivée des homme blancs.

Au 20eme siècle, la fibre d’ortie et les tendons d’animal on été remplacés par de la fibre d’autres plantes puis quelques années plus tard par des matériaux synthétiques.

Lors de l’arrivée des hommes blancs les perles de verres sont venues ajouter une touche de couleur, mis sur des lacets de cuir elles ont d’abord servi de décors. 

Puis les Amérindiens y ont inséré des plumes pour aider à guider les bons rêves sur le dormeur.

 

 

Il n’y a pas eu que l’aspect du capteur de rêves qui a changé mais aussi sa signification. Chacun interprète le capteur à sa façon (porte bonheur, aide à décrire l’avenir etc.).

Certaines personnes disent aussi que le capteur de rêves doit être surtout placé devant une fenêtre pour qu’il puisse fonctionner, mais faut bien se rappeler que les Amérindiens n’avaient pas de fenêtre dans leur tepee.

Celui-ci doit être placé de façon à avoir les premières lueurs du soleil pour que les mauvais rêves prise aux piège soient brûlés.

Il ne faut pas oublier que le capteur de rêve sert de filtre pour empêcher les cauchemars de venir trouble les dormeurs.

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10 août 2007

PAROLES...

                                                                                       

gardiensite

"Le temps est glacial et nous n'avons plus de couvertures. Nos enfants meurent de froid. Une partie de mon peuple s'est enfui dans les montagnes où il n'a ni couvertures ni nourriture. Je veux avoir le temps de rechercher mes enfants, de voir combien je pourrai en retrouver. Peut être les trouverai-je parmi les morts. Ecoutez moi mes chefs, mon coeur est triste et malade. A partir de cette heure que marque le soleil, jamais plus je ne combattrai."

- "Nos pères nous ont transmis de nombreuses lois, qu'ils avaient apprises eux-mêmes de leur pères. Elles disaient de traiter les hommes comme ils nous traitent, que nous ne devions jamais rompre un accord les premiers, que c'était une honte de dire des mensonges, que seule la vérité devait être dite." Chef Joseph (chef des Nez percés).

- "Je ne comprenais pas alors tout ce qui c'est achevé là. Quand je regarde maintenant vers le passé du sommet de mon vieil âge, je peux encore voir les femmes et les enfants étendus, massacrés, les corps jonchant le sol du ravin. Je les vois aussi clairement que lorsque je les ai vus avec mes yeux encore jeunes, et je peux voir qu'autre chose est mort dans cette boue sanglante, enseveli dans la tourmente de neige, le rêve d'un peuple à été brisé là. C'était un beau rêve, et moi à qui une si grande vision a été donné dans ma jeunesse, vous me voyez maintenant comme un vieil homme pitoyable qui n'a rien fait, car le cercle de la nation est brisé, il n'y a plus de centre depuis longtemps et l'arbre marqué d'une cicatrice est mort."

Black Elk (Chef Sioux) survivant du massacre de Wounded Knee.

- "Ma main n'a pas la même couleur que la tienne, mais si je la perce, j'aurais mal. Le sang qui en coulera sera de la même couleur que le tien. Nous sommes tous deux enfants du Grand Esprit."

Standing Bear (chef des Sioux Oglalas).

- "Quand tu te lèves le matin, remercie pour la lumière du jour, pour ta vie et ta force. Remercie pour la nourriture et le bonheur de vivre. Si tu ne vois pas de raison de remercier, la faute repose en toi-même."

Tecumseh (chef des Shawnees) ...

- "Qu'est ce que la vie? C'est l'éclat d'une luciole dans la nuit. C'est le souffle d'un bison en hiver. C'est la petite ombre qui court dans l'herbe et se perd au coucher du soleil."

Crowfoot (chef des Blackfeet) ...

- "Comment peut-on acheter ou vendre le ciel ou la chaleur de la terre? Cette manière de penser nous est étrangère. Si nous ne possédons pas la fraicheur de l'air ni le miroitement de l'eau, comment pouvez-vous nous les acheter?"

- "Le silence n'existe pas dans vos villes, on ne peut pas y entendre le murmure des feuilles au printemps ou le bruissement des ailes des insectes. Nous préféront le bruit leger du vent qui balaye la surface d'un étang, l'odeur du vent après une pluie au milieu de la journée ou parfumé par l'odeur des pins. L'air est un bien précieux pour nous car toutes les choses partagent le même souffle de vie. L'arbre, l'animal et l'homme.

Seattle (chef de la tribu des Dwamish



-"Laisserons-nous détruire notre peuple sans combattre, abandonnerons-nous notre pays légué par le Grand Esprit, les tombes de nos morts et tout ce qui nous est cher et sacré? Jamais ! Jamais !"

5 août 2007

LES PLUMES

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les plumes d'aigle chez les Sioux Lakota, elles ont une signification sacrée,représentant l'essence sacrée .( Elles sont un symbole de paix )

Pourquoi les indiens portent-ils des plumes sur la tête ?

Seuls les grands chefs portent des panaches. Le panache est un peu l'équivalent de l'étoile sur le képi, des gallons sur les épaulettes des soldats de l'armée.

Le port du grand panache est une tradition exclusive aux Amérindiens de la plaine comme les Sioux et les Cheyennes.

Cette tradition s'est récemment transmise dans d'autres populations amérindiennes comme les Montagnais et les Cris, mais cet emprunt récent n'a rien à voir avec leur culture originale.

Les plumes les plus spectaculaires sont celles du grand panache. Pour les Amérindiens, les plumes sont un langage. Le nombre de plumes sur le panache, leur position et leur couleur ont toutes un sens. La sorte de plumes utilisées a aussi une signification.

Pour les panaches, on utilise surtout les plumes de la queue d'oiseaux de proie comme l'aigle et le faucon. Selon les Amérindiens, ces oiseaux sont des symboles de puissance et porter leurs plumes est un moyen de s'approprier cette puissance. Les aigles et les faucons sont également considérés par les Amérindiens comme un lien entre la terre et le ciel.

Les Amérindiens ne cherchent pas à contrôler, à dominer la nature. Ils cherchent à faire partie de la nature et accordent beaucoup d'importance aux animaux et à la végétation. Ils ne se croient pas supérieurs à ces deux formes de vie. Quand les Amérindiens s'associent à un animal, ils manifestent le désir de posséder la qualité de cet animal.

La plume était un objet sacré, placée sur la coiffe des guerriers pour montrer leurs exploits.
Les coups comptés consistaient à toucher l'ennemi sans être soi-même touché ; ces exploits donnaient droit à des plumes.
Celles-ci étaient peintes, taillées ou encochées suivant l'exploit réalisé.
Si l'ennemi tuait un guerrier, la plume avait simplement une tache rouge, alors que pour une blessure, la plume était entièrement rouge.
Le guerrier qui avait réussi quatre coups comptés recevait une plume dentelée...
Ainsi les guerriers savaient-ils lire le "langage des plumes" !

Signification des plumes

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1: A été blessé au combat

2 : A porté cinq « coups » à ses adversaires.

3 : A blessé ou tué son adversaire.

4 : A tué un ennemi.

5 : A tué un ennemi et pris son scalp.

6 : A porté quatre « coups » à ses adversaires.

7 : A tranché la gorge d’un ennemi.

8 : A été blessé plusieurs fois.

Elles servent aussi lors des rituels de purification et de guérison pour disperser les énergies néfastes et attirer les énergies bénéfiques dans le corpsde la personne malade.

' les plumes d'aigle mènent nos pensées et prières vers le Grand Esprit '

Avec le don d'une plume, nous recevons une partie de son essence.

Ainsi quand une personne reçoit une plume d'aigle, c'est le cadeau la plus grande distinction honnorifique

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L'AIGLE

Parmi les oiseaux l'aigle a été attribué en tant qu'ayant la plus grande puissance, parce que l'aigle peut voler plus haut que tous autres oiseaux ,au moment où il quitte son aire , il utilise les courants ascensionnels qui lui permette de monter tres haut , en larges cercles, jusqu'à une certaine altitude , parce qu'il peut voir tout,ces Oiseaux sont capables de distinguer des formes en mouvement à une distance incroyable,grâce à une adaptation particulière de leurs yeux assurent un angle de vision compris entre 35° et 50°.

En outre les hommes ont été censés pleurer pour montrer le respect pour l'esprit de l'aigle en tirant les plumes.Aujourd'hui même, toutes les fois qu'un aigle est vu, du tabac doit lui être offert.

Pendant les powwows, si un danseur laisse tomber une plume d'aigle le festival entier doit s'arrêter et une cérémonie spéciale est conduite par des aînés de sorte que la plume d'aigle soit honorée et prise d'une façon sacrée et respectueuse. Un danseur qui laisse tomber une plume d'aigle est souvent éperdu et doit être soulagé par un aîné qui, explique en même temps au danseur la signification de l'aigle.

Voir un aigle est un signe positif, c'est une bénédiction et une reconnaissance, et c'est un genre très positif de symbolisme parce que quand ils apparaissent un certain genre d'aspect positif de création est là avec vous et disant, les choses vont être bonnes maintenant.

La plume d’aigle : Chez les Indiens, la plume d’aigle n’est pas un ornement gratuit. Chaque plume d’aigle portée par un guerrier symbolise un acte de bravoure. Les rares indiens autorisés à porter une coiffe ornée de dizaines de plumes étaient investis d’une immense autorité. La plume d’aigle est un symbole de sagesse et de pouvoir.

: pour les Indiens, l’aigle est un animal extrêmement proche du créateur. Il est donc particulièrement associé aux visions et aux esprits. Il est également symbole de bravoure et de sagesse.
9 avril 2007

LE BISON...

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Les Indiens des plaines chassent le bison de deux manières : à pied et à l'approche ou bien à cheval. Dans les deux cas, le fusil n'est jamais utilisé car ils considèrent ce moyen indigne du prestigieux animal. Chaque année, les bisons effectuent une sorte de migration saisonnière à travers la prairie: Ils montent vers le Nord - Ouest et redescendent vers le Sud-Est à la fin de l'été. C'est au printemps que les Indiens les chassent. Aussi l'annonce de leur arrivée est-elle attendue avec une grande patience. Lorsque l'époque approche, les chasseurs se couvrent de peaux de bison et durant plusieurs jours ( jour et nuit) se mettent à danser la Danse du bison en mimant toutes les péripéties de la grande chasse qu'ils vont livrer.

Dans leur croyance, cette danse obtient toujours le résultat escompté : leurs éclaireurs arrivent un beau matin en annonçant que les bisons sont arrivés. Il existe deux techniques pour l'approche des bisons à pied. Dans la première, l'Indien s'enduit le corps de la graisse de l'animal et se recouvre de sa peau afin de dissimuler son odeur. Puis, patiemment, arc en main, il se glisse au sein du troupeau dont la méfiance est endormie. Choisissant les plus belles bêtes, il leur décoche une flèche au coeur, les animaux s'écroulent sans que les autres n'y prêtent attention. En d'autres cas, c'est revêtu d'une peau de loup que l'Indien s'approchera à quatre pattes du troupeau. A la vue de leur ennemi héréditaire, le mâle le plus proche charge l'intrus et il faut alors une grande adresse et un réel courage ( une sacrée dose de courage ) pour tirer à bout portant au moment où fonce ce géant de 600 Kg.

La chasse à cheval requiert la présence de tous les hommes de la tribu. Armés de lances et d'arcs, les chasseurs au galop encerclent le troupeau de façon à le faire tournoyer. Avec un troupeau de plusieurs centaines de têtes, c'est un spectacle fantastique que ce tourbillon de bêtes grondantes, entouré de cavaliers qui poussent de grands cris pour augmenter l'effroi des bovidés.
Les Indiens ont l'habitude de serrer les animaux de plus en plus près, et chaque fois que l'un d'eux parvient à hauteur d'un bison, il lui envoie une flèche ou plonge sa lance dans son flanc.

La chasse s'arrête lorsque le chef estime suffisant le nombre de victimes abattues.

Quand retombent les nuages de poussière, se trouvent sur le terrain bisons morts ou blessés mais aussi les corps des cavaliers désarçonnés.

chiefbison

7 avril 2007

LE LOUP...

le loup

Vous me dites sauvage et cruel, moi, le loup,
Mais, vous, les humains, qui vous permet de me juger ?
Vous les hommes qui vous croyez civilisés
Je pense que vous êtes devenus fous...

Lequel de mes congénères aurait osé imaginer
De créer des camps de concentration pour tuer,
D'inventer une bombe pour tout raser,
Ou de perpétrer de lâches attentats meurtriers ?

Lequel d'entre nous aurait pu penser simplement
Massacrer sans merci nos amis, nos parents,
Simplement parce qu'ils pensent autrement,
Ou que le ton de leur peau est différent ?

Moi, le loup, je vous le prédis,
Si rapidement vous ne vous reprenez pas
Un jour arrivera où toute vie disparaîtra
Ne pouvant survivre à votre humaine sauvagerie...

Nous les loups, nous ne tuons que pour manger,
pour survivre et nous protéger,
Et vous nous appelez "des bêtes",
Alors, dites-moi, vous, qu'est-ce que vous êtes ?

loup

7 avril 2007

CHEYENNES...

bybp4og0

CHEYENNES De leur vrai nom les Tse-tsehese-staestse, c’est à dire les « êtres humains ». Beaucoup de tribus s’appelaient tout simplement dans leur langue hommes ou peuple : Apaches (le peuple) Hopis (le peuple pacifique), Cherokees (le peuple des cavernes)... Cheyennes est le nom que leur donnèrent les Lakotas et qui signifie ceux qui parlent en langue étrangère.

Les Cheyennes sont l’une des grandes tribus nomades des Plaines qui se battit farouchement pour conserver ses terres ancestrales. Mais ils payèrent chèrement leur esprit de liberté lors du massacre de Sand Creek, en 1864. Trois cents femmes et enfants y furent tués sans pitié par les tuniques bleues. Ils participèrent cependant aux cotés des Lakotas à la bataille de Little Big Horn (1876) où ils battirent les armées du général Custer... avant de devoir eux aussi se soumettre.

Les Cheyennes étaient réputé pour leur courage et pour la beauté de leurs vêtements et parures

7 avril 2007

TOUJOURS EN VIE...

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toujours en vie
Dans la paix de ma fumée
j'aperçois le Grand Esprit ,
mes ancêtres m'ont parle
sous la toile de mon tipi ...

La réserve a gardé tout ce qu'elle a détruit


Cheyenne, Toujours en vie ,
je détiens les secrets ,
le feu du Grand Esprit
est dans mon calumet ...

Les anciens m'ont raconte
une histoire de mes racines ,
quand les braves allaient chasser
au delà de ces collines ...

La nature a perdu ce qu'elle avait laisse


Cheyenne, Toujours en vie ,
je détiens les secrets,
le feu du Grand Esprit
est dans mon calumet ...

Du vent et des prairies ,
le traite le disait ,
Cheyenne , toujours en vie ,
en réserve à jamais ...

Toujours en vie ... le traite l'avait dit

Sous la toile de mon tipi,j'écoute la pluie

7 avril 2007

MASSACRE.

massacreindien

le massacre
1864 Le massacre de Sand Creek eut lieu le 29 novembre 1864 et fut surnommé le "Massacre de Chivington".
Alors que le chef cheyenne Black Kettle avait hissé le drapeau US et le drapeau blanc, le Colonnel Chivington, soutenu par 700 hommes de troupe, ordonna le massacre.
Deux tiers des Indiens étaient des femmes et des enfants. 500 indiens furent massacrés et les soldats mutilèrent les corps de deux cents d'entre eux.
C'est le pire massacre jamais perpétré contre les Indiens

1 avril 2007

GERONIMO

animbob1vp5

1 avril 2007

DEVENIR CHEYENNE

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Ce chant de guerre qui monte sur la ville
Comme une prière à la lune qui brille
Rappelle à ceux qui dorment derrière les grilles
Qu'on peut toujours même si c'est pas facile

Devenir Cheyenne
Combattre quand même
Devenir Cheyenne
Regagner les plaines

Je veux te prendre au feu de mes tortures
Je veux te faire comprendre tout ce que j'endure
Je veux t'apprendre les signes, les peintures
Qui protègent mieux que toutes les armures

Devenir Cheyenne
Combattre quand même
Devenir Cheyenne
Regagner les plaines

Tu peux aussi quand la vie te malmène
Pousser le cri et devenir Cheyenne
Oublie les plumes, oublie les mocassins
Pas besoin de costume pour devenir indien

Devenir Cheyenne
Combattre quand même
Devenir Cheyenne
Regagner les plaines
Combattre quand même
Et briser ses chaînes
Devenir Cheyenne


1 avril 2007

MOI ET MA SQUAW...

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indienne

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1 avril 2007

sik

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1 avril 2007

BIENVENUE SUR MON BLOG...

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